Le commerce électronique transfrontalier prend de l’ampleur

Les fêtes sont à nos portes et, alors que nous nous préparons tous pour les festivités virtuelles, la pandémie a, dans un sens, mis en place certaines frontières entre les gens et en a fait tomber d’autres.

C’est particulièrement vrai dans le domaine du commerce électronique, où des points de friction se sont cristallisés autour des taux de change, des méthodes de paiement acceptées et, bien sûr, de la fraude.

Il convient de noter que les vents contraires ont été persistants. Comme le montrent les derniers résultats, les dépenses transfrontalières ont diminué de plus de 10 %. Mais avec la réouverture de certaines économies et l’annonce de la mise au point de vaccins, le commerce électronique international a bien résisté, surtout pour les pays qui (selon la manière dont on le voit) ont réussi à contrôler le virus.

L’un des témoignages les plus visibles de cette résilience est fourni par les statistiques de la Journée des célibataires d’Alibaba, qui a montré au début du mois que le consommateur chinois a décidé d’adopter les ventes en ligne sur la scène internationale.

Alibaba a déclaré que les ventes de la Journée des célibataires (qui durait en fait un peu plus d’une semaine) ont dépassé les 74 milliards de dollars, soit un niveau supérieur aux 38,4 milliards de dollars de 2019. Des marques américaines telles qu’Apple et Nike ont connu une forte demande, selon les rapports, tout comme des marques à la présence résolument internationale telles qu’Estee Lauder et Marriott International.

Par ailleurs, avant même que le « Singles Day » et la période des fêtes de fin d’année n’entrent officiellement en ligne de compte, comme l’estime Global-E et comme le cite Digital Commerce 360, les ventes mondiales de commerce électronique ont augmenté de 21 % entre janvier et juillet.

Les transactions avec les commerçants à l’étranger nécessitent souvent de nombreuses traductions, tant pour les langues que pour les devises. Il faut également que tous les paiements soient conformes aux exigences de la politique de connaissance du client (KYC) et de lutte contre le blanchiment d’argent (AML), selon l’indice.

Les sites qui se sont avérés les plus performants font preuve d’une approche holistique qui inclut la prise en compte (et le déploiement) des options de paiement locales préférées, une gamme de langues pour servir les consommateurs et des politiques de remboursement solides sont les ingrédients d’une entreprise de commerce transfrontalier réussie.
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